Mythologie

A la tête du panthéon se trouve l'entité supérieure, Celui-qui-n’a-pas-de-nom.

Celui-qui-n’a-pas-de-nom Il est à la source de toutes choses et il est dit qu'il en sera également la fin. Il engendra, afin d'établir un équilibre sur Sistearth, 8 fils et filles dotés de pouvoirs. Ceux-ci sont censés se contrebalancer entre eux pour la survie du monde.

Lorsque Celui-qui-n’a-pas-de-nom décida qu’il en avait assez fait pour Sistearth, il laissa ses fils et filles s’en charger.
Après quelques dizaines, centaines, milliers d’années ; certaines affinités se créèrent entre les frères et sœurs d’autrefois et se muèrent parfois en amour passionnel.

Dieux

Laethanter, le soleil (Lumière, pureté) Aux tous premiers jours de Sistearth, il n'avait pas d'autre but que d'éclairer les paysages merveilleux qu'avait sculptés son père et faire persister les plantations qui contribuaient à la beauté de la planète. Par la suite, quand Nali créa les premiers êtres humains, il devint vital au salut des hommes qui le vénérèrent autant que le dieu sans nom provoquant ainsi la colère de celui-ci qui se vengea cruellement par la suite. Il a pour attribut le disque solaire.

Yunthar, dieu de la nature, de la chasse et des animaux. Il soignait les plantes de son père et s’occupait des animaux primitifs de la planète sœur tout en veillant à ce que chaque espèce reste à sa place. On le représente souvent une main en avant comme pour calmer une bête, ses attributs sont la corne de licorne et la jolum.

Soraya, déesse de la magie. Quand le puissant innommé voulut créer la magie, la tâche fut si compliquée qu’il ne put y parvenir qu’en séparant les deux essences même de la magie profonde : la magie noire et la magie simple. Il plaça ensuite sa fille Soraya, si douce et claire à la tête des cultes de la magie blanche. Son attribut est l’étoile bleue à 4 branches. Depuis les siècles et les siècles, sa lumière ne cesse d'éclairer les autels de ceux qui la vénèrent, en particuliers chez les Mizus dont elle sera la protectrice.

Krali, magie noire (Nécromanciens) L'autre magie fut attribuée à Krali. On dit que sa science de la sombre magie fut bientôt telle qu'il la croisa avec d'autres arts comme celui des plantes, créant ainsi l'herboristerie ou l'alchimie. Les Reikons le vénèrent comme maître spirituel et détenteur des plus puissantes arcanes de la magie, en effet il est dit que Krali détiendrait les terribles secrets du passage de l'état de mort inéluctable à celui de non-mort.

Nali, déesse de la Vie La belle Nali était une grande artiste, elle était d’ailleurs destinée à être la déesse protectrice de la beauté et des arts. Mais il lui arriva de sculpter des êtres si beaux et si purs qu’elle ne pouvait les contempler sans en éprouver un vif chagrin. Elle captura alors une partie de l’âme immortelle de ses frères et sœurs et donna la vie à sa création qu’elle plaça sur Sistearth, elle est donc vénérée un peu partout pour avoir donné naissance à la race humaine. Ses attributs sont la grenade et le pinceau. Mais on ne peut pas dire que cette création fut un réel succès, en effet, les êtres humains manquaient cruellement d’intelligence et ne sachant ni comment se nourrir, ni comment tout simplement survivre en milieu naturel, la création de Nali dépérissait à vue d’œil. Celle-ci pria donc son père qui l’aida en engendrant un dernier fils.

Oneru, dieu de la sagesse Le dernier fils de celui qui n'a pas de nom était plein d’intelligence et après avoir parcouru Sistearth pendant 3jours et 3 nuits, il enseigna aux hommes comment se nourrir, se vêtir contre le froid, construire des habitats et toutes le choses que doivent savoir les hommes pour survivre. Ceci ne manqua pas de susciter la colère de Yunthar qui voyait ainsi ses animaux être chassés, dépecés et même mangés. Au terme d’un concours pour savoir qui des hommes ou des animaux auraient la priorité sur l’autre, Nali gagna finalement la partie, et son frère, bon joueur lui accorda ce droit à la condition que l’homme garde toujours un respect infini pour les bêtes qu’il tuerait. Ses attributs sont une orbe bleue symbolisant la connaissance et le sextant.

Malara, déesse du commerce. (Marchand, citadins) La vie se passait tranquillement…peut être trop tranquillement. Il faut bien le dire, les êtres humains s’ennuyaient à mourir. Le père des dieux prit alors la force qui lui restait pour engendrer deux dernières filles. La première fut Malara dont l’attribut est une bourse d’or. Maligne et raffinée,elle enseigna les mathématiques aux êtres humains et créa la monnaie pour leur permettre d’expérimenter cette science. Elle installa un commerce basé sur une monnaie unique et eut rapidement un vif succès. Elle créa en outre le métier d’apothicaire et plus tard, de chasseur de prime.

Shankara, la déesse de la guerre. (Soldats, Stratégie, Guerriers) La deuxième soeur, a comme attributs le fléau et le bouclier rond. Experte du combat, elle voulut enseigner cet art aux hommes. Malheureusement, ceux-ci en profitèrent bien vite pour utiliser ses techniques contre leurs frères et même leurs amis. Après une seconde prière de Nali, Celui qui ne peut être nommé divisa les hommes en 4 peuples qu’il isola aux 4 coins du monde, il donna également un dieu protecteur à chacun de ses royaumes : Malara pour le peuple du marais, Shankara pour les habitants des forêts, Krali pour le royaume de l’éternel hiver et Soraya pour les amoureux de la mer.

Polkiu, le dieu des divertissements Malara et Yunthar eurent deux fils ensemble, le premier, Polkiu était le dieu du divertissement, ce dieu est souvent invoqué pour avoir des fêtes réussies, attirer la chance et contrer le hasard. Ses attributs sont les cartes à jouer et la choppe de raku-raku.

Ereziel, Dieu du vent et des voyages. Le deuxième fils de Malara et Yunthar a pour attributs le bâton de pèlerin . Les deux frères ont leurs bons et mauvais côtés, si Polkiu peut être adulé pendant les fêtes, il le sera beaucoup moins le lendemain. De même si les marchands itinérants idolâtrent Ereziel, les femmes veuves et esseulées l’accusent de leur avoir pris leur mari.

Espérha, déesse de la mort. Fille de Krali et de mère inconnue, certaines légendes disent qu’elle est la fille de Soraya, d’autres de Shankara. Le jour de sa naissance, aucune des deux sœurs ne la reconnut comme sa fille et chacune des deux accusa l'autre d'avoir renié cet enfant. Les deux déesses cessèrent alors toutes collaborations et se fut la fin d’une entente millénaire. Espérha a pour charge de trancher pour la vie ou la mort de chacun des mortels de Sistearth, elle a d'ailleurs pour attributs une orbe noire et une paire de ciseaux.

Nextépé, Dieu des enfers . Sans aucun doute possible, Nextépé est le fils de Krali et Shankara mais il avait un comportement tellement renfermé et noir qu’elle le renia par trois fois au cours de la même soirée. Placé aux enfers dont il est le gardien, il voue une haine féroce aux « créatures d’en haut » qu’ils soient dieux ou humains, la seule personne qu’il aime secrètement est sa demi-sœur Espérha. Selon une autre version plus récente, ces deux dieux seraient des jumeaux issus de Krali et Shankara mais rien ne permet de départager ces deux versions. Ses attributs sont les clés noires des enfers.

Yohula, Déesse de l’union de l’amour et du mariage. Par amour pour Nali, Oneru eut d’elle Yohula, la déesse de l’amour du mariage afin qu’elle puisse bénir les unions des êtres qu’elle avait créés et ainsi leur permettre de connaître l’amour. On lui donne souvent pour attributs la mésange et l’alys. Il est encore coutume aujourd’hui sur Sistearth d’allumer un cierge parfumé à l’alys le jour de son mariage, celui-ci symboliserait la présence de Yohula à ce jour de fête et bénirait donc l’union des deux époux.

Zapalane, déesse de la médecine. Héritant du savoir de son père Oneru et de la magie de sa mère Soraya, elle passa maître dans l’art de soigner les blessures et on fit donc d’elle la déesse de la médecine. Le destin fit tomber Zapalane éperdument amoureuse de Netxtépé qui ne lui adressa jamais aucun regard. Celle-ci profita d’une ruse pour concevoir avec lui les jumeaux Azan, l’ombre, et Xerkées, la haine. Les deux enfants se révélèrent être de la même trempe que leur père. Celui-ci, bien que furieux d’avoir été trompé par Zapalane, prit très vite ses fils sous son aile.

Azan, Ombre (Voleurs, complots, trahisons) Le premier fils de Nextépé est souvent invoqué par les voleurs afin qu’il couvre leurs larcins, son seul attribut est « le voile de nuit », espèce de cape magique qui peut le cacher aux yeux de tous dès qu'il la porte.

Xerkèes, Haine (Tyrannie, domination, souffrance) Protecteur des assassins, Xerkèes garde comme attribut une arme de sa confection, le « necron ». Le necron est une espèce de très longue lame de boucher merveilleusement aiguisée et décorée de sang qui a la propriété d'arracher sec l'âme de tout ceux qu'il pourfend.

Keldar, Courage (Chevalerie, honneur) Horrifiée d’avoir mis au monde pareil monstre, Zapalane pria ses deux autres cousins Ereziel et Polkiu de l’aider à réparer sa faute. Ereziel refusa en vertu de l’amour qui l’unissait à Yohula et Polkiu par principe. Elle usa donc une fois de plus de la ruse et profita donc d’une fête pour faire boire Polkiu plus que de raison. Peu après, elle mit au monde Keldar qui devint le dieu du courage et de l’honneur, celui-ci fut chargé de combattre les noirs instincts des hommes qu’encourageaient ses demi-frères. Son attribut est une balance qui pèse le pour et le contre en tout instant.

Leïra, Lune (marins, lycanthropes, licornes) Yohula et Ereziel n’eurent qu’un enfant qui connût un destin bien triste. Leïra, la lune, est la protectrice des licornes et des marins, elle eut le grand malheur d’être aimée de Laethanter qui s’était froissé avec son père il y a bien longtemps à cause des cultes somptueux que lui rendaient les humains. Celui qui ne doit être nommé plongeait Leïra dans un sommeil profond à chaque fois que le jour revenait sur Sistearth, empêchant donc à jamais Laethanter de voir sa bien aimée. Elle ne se réveillait que lorsqu'il avait emporté au loin les rayons du soleil avec lui, alors elle errait sur Sistearth tristement dans l’espoir de le voir un jour. Elle garde comme attribut un croissant de lune qu’elle porte en diadème.

 

Demi-dieux

Ugmar, roi des Centaures, fils de Yunthar et d’une Humaine inconnue. Ugmar, fut mis au monde avec une malédiction, il avait un pied bot. En grandissant cette malédiction devint plus qu'ennuyeuse, le jeune homme se passionnait de chasses, de grands espaces en entendant les récits de son père mais sa jambe l'empêchait de voyager et de découvrir le monde. Pour ses 12 ans, le roi tsuchi de l'époque offrit au jeune homme le plus puissant et le plus rapide de ses destriers. Ugmar, parti alors découvrir le monde, il parcourut toutes les régions avec sa fidèle monture et passa plusieurs années sur les routes. Mais ce qui devait arriver arriva, sa monture n’était pas éternelle et un jour où il parcourait les montagnes reikonnes, elle mourut de fatigue et de froid. La tristesse d’Ugmar fut sans limite et on dit qu’il pleura pendant plusieurs semaines. Son père ne pouvait pas ressusciter la bête car Espérha gardait précieusement l’essence vitale de la bête, et empêchait donc tout retour à la vie. Il offrit alors à son enfant blessé toute sorte de montures toutes plus belles les unes que les autres – on dit que les licornes sont apparues à cette époque - mais Ugmar les refusa toutes, il restait près du corps de son compagnon de route. La santé du jeune homme commença à faiblir, c’était la première fois qu’un demi dieu tombait malade, cela inquiéta même Zapalane, qui fit le déplacement pour diagnostiquer le mourant. Son âme tentait de rejoindre celle de son compagnon, les années les avaient liés à jamais. Zapalane et Yunthar lièrent alors leur magie pour unir les corps des deux être autour de l’âme du jeune homme. Le premier centaure était né. La race n'a depuis plus jamais été revue sur l'île du Sanctuaire.

Séreme, reine des Amazones, Fille de Shankara et d’un guerrier humain qui fut ensuite tué par Séreme en personne. Séreme était une jeune fille extrêmement belle (sûrement grâce à sa nature divine) mais au caractère épouvantable. Elevée dans un temple de Soraya par des prêtresses de la déesse qui avaient fuit les hommes et la vie de groupe pour se livrer entièrement à ce culte, elle avait grandi sans voir un seul mâle s'approcher de son lieu de résidence. A l'age de 16 ans après avoir termine sa formation de prêtresse, elle sortit dans le bois voisin pour passer un dernier rite initiatique dans l'eau d'un lac. Elle se dévêtit et plongea dedans pour aller cueillir une algue spéciale qui ne poussait que dans des eaux très profondes. Un homme passant par là, ivre mort, voyant cette jolie demoiselle nue s'apprêtait à la violenter quand celle-ci, hurlant à la mort et se débattant comme une furie lui donna un coup de poing qui lui brisa la crâne en deux (elle ne sut jamais qu'elle venait de tuer son père). Les prêtresses alertées vinrent jusqu'à elle et devant cet acte reconnurent en elle la digne fille de sa mère à la force surpuissante. Cette enfant qu'elles avaient retrouvé miraculeusement aux portes du temple jadis devint leur mentor. Elle leur commanda de se retirer avec elle dans les montagnes pour s'entraîner à des sports rudes et à une discipline rigoureuse et de rallier le plus de femmes à leur cause ainsi que leur enseigner la haine des hommes. Plus tard elles pourraient alors se venger de la gent masculine et imposer au monde un règne féminin.

Phédor, poète ermite, fils d’Oneru et d’une humaine marchande nommée Tsetava, morte il y a plusieurs siècles. Son histoire remonte à plusieurs siècles : Un homme qui a voué sa vie à la paix et à l’union des peuples. Son action fut d’essayer de rapprocher les peuples Reikon et Seizon en les unissant autour d’un objectif commun, la création d’un immense bateau pour aller explorer les mers au-delà des limites connues. Les deux peuples trouvèrent tous deux un intérêt à ce projet et se mirent donc à créer ce bateau. Ce fut l’une des plus grandes œuvres que les deux peuples créèrent ensemble, l’Espérance, tel était le nom du bateau, fut cependant brûlé une nuit alors que sa mise à flot était proche. Les deux peuples se rejetèrent la faute mutuellement et les guerres reprirent. Phédor s’isola alors pour réfléchir sur la vie et sur les guerres qui déchiraient les humains, certains disent que ce poète est mort, d’autres que le dieu Oneru en personne lui aurait donné la vie éternelle et qu’il aurait choisi de ne pas revenir à la civilisation pour fuir la violence et le chaos des guerres.

Moroine, le dernier dragon, "fils" de Ereziel et de Ron Sliver, un très puissant mage des vent, mort il y a plusieurs siècles. Moroine, est né de la magie unifiée d’ Ereziel et d’un mage des vents très puissant nommé Ron Sliver, le mage dévoré par l’ambition voulait créer un être parfait, Ereziel était simplement impressionné qu’un simple humain puisse maîtriser si bien la magie, il décida alors de lui accorder son aide, si et seulement si cet être ne participerai à aucune guerre. Pendant le sort, qui exigeait un sacrifice humain, la vie du mage mizu fut absorbée et son corps tomba inerte sur le sol. Certain textes disent qu’aucun des deux ritualistes n’avaient prévu cet effet, d’autres disent que Ereziel ne voulait pas laisser un humain avec de telle connaissance. Quoi qu’il en soit, Moroine était né, le dernier et le seul dragon que les humains eurent bien connu, sa taille était gigantesque et sa puissance à la hauteur de sa sagesse, tous voyaient en lui l’arme de guerre la plus destructrice qui soit. Mais Moroine n’avait aucune envie de prendre part aux guerres et aux conflits politiques. Le dragon passait ses journées à réaliser des balais aériens plus impressionnants les uns que les autres. Seules la vitesse et la liberté l’intéressaient. Même si personne à l’exception peut être d’Ugmar ne pouvait rivalisé dans une course. Un jour cependant les Rois réunir leur plus puissant champion. Si le dragon n’était pas avec eux, il était contre eux. Des cohortes de guerriers partirent chasser le dragon préférant le tuer plutôt qu’il ne rejoigne le royaume adverse. On dit qu’une guerre éclata. Personne n’est revenu, les faits se sont perdus. Depuis ce jour Moroine, le dragon vert, maître des vents, ne serait jamais réapparu...

 

Héros

Obrak :

Obrak, le fils du premier roi tsuchi, se serait relevé après avoir été mortellement touché par un projectile magique. Il terrassa à lui seul une dizaine d'ennemis mizus avant de s'effondrer. D'après les croyances tsuchies, son esprit aurait rejoint sa déesse et siègerait à ses côtés au Panthéon divin.

Van Hant :

D'anciennes légendes remontant à des temps immémoriaux racontent qu'un puissant mage mizu, Van Hant, aurait découvert le secret de la résurrection. Il se serait alors enfui, ne voulant pas mettre ce puissant sortilège dans les mains du roi mizu de l’époque qui, selon les rumeurs, était un tyran assoiffé de puissance magique. Suite à cela, le fameux sort de résurrection fut transmis aux mages des quatre royaume par le biais du Père Valentin. Pendant ce temps, on crut le guerrier mort, seul et oublié de tous dans le désert. Mais lorsque le chaos commença à s'installer sur le monde, quelques mois avant la Sombre Bataille, il fit sa réapparition tandis que le Père Valentin avait disparu. Des Tsuchis découvrirent à l'époque que les deux hommes n'étaient en réalité qu'une seule et même personne. On raconte que l'avatar de Nali, Van Hant, fit un séjour aux Enfers pour tenter de résoudre les problèmes de l'Ancien Monde et qu'il faillit y laisser sa peau. Fort heureusement pour lui, une riche offrande de la part d'un groupe de Reikons et de Tsuchis permit à sa déesse de retrouver la force de l'extirper de ce lieu maudit. Le guerrier mage prit une part active dans les téléportations vers le Nouveau Monde. C'est lui qui enseigna à Pawet, une sorcière mizue aux pouvoirs exceptionnels, le rituel du portail de téléportation et qui modifia les aléaporteurs pour faire voyager les enfants et quelques rares adultes vers les nouvelles terres. Nul ne sait ce qu'il est devenu aujourd'hui mais, sa double identité découverte, il légua sa fonction de prêtre à une autre personne qui adopta aussi le fameux nom de Père Valentin.

Le bonhomme de neige :

Nom perdu au cours du temps appelé aujourd’hui « Le bonhomme de neige ». A l’origine, il semblerait que le peuple reikon vivait en très bon termes avec le reste de la population sistheartienne, leur apportant aussi bien leur soutien militaire que de puissantes alliances commerciales. Cependant, leur pratique d’une magie méconnue, la magie des ombres, sema peu à peu la peur dans les esprits des autres Sistheartiens qui ne connaissaient alors que la magie traditionnelle maîtrisée par les Mizus. Les adeptes de cette magie subirent alors moult persécutions qui les obligèrent à se retirer dans une partie reculée et pratiquement inhabitable de Sistearth, les montagnes enneigées. Selon une ancienne légende reikonne, le premier roi des Reikons, Morgoth, un vieux sage passé maître dans le pratique de la magie des ombres, mourut dès son arrivée en ces terres. Son cadavre fut immédiatement recouvert de gel et de neige qui l’entourèrent ainsi d’un véritablement tombeau de glace visible par tout son peuple éploré. Les persécutés se mirent alors à adorer ce bonhomme de neige nouvellement formé comme étant l’esprit de leur maître spirituel qui avait renoncé au paradis paradis pour continuer à veiller sur eux en ces terres difficiles mais néanmoins bénies. Sa fille prit alors la direction du peuple à qui elle donna le nom de Reikon, le peuple de l’ombre, et transmit à son peuple la haine du peuple marchand, principal cause de leur déshonneur, la pratique de la magie des ombres et la peur de l’étranger, car comme le disait la reine Méphala elle-même « Il n’existe qu’une seule personne qui ne pourrait jamais te trahir et elle se reflète dans la glace du grand lac gelé». Cette phrase énigmatique servit quelques années plus tard de slogan à la guilde des voleurs qui devenait de plus en plus puissantes, forte des marchandises de luxe volées aux caravanes seizonnes après qu’elle eut asséché le lac de glace. Aujourd’hui, bien que le Grand Bonhomme de Neige soit toujours présent au centre de Reikon-ville et que la magie des ombres a été publiquement reconnue, les Reikons restent un peuple déchiré entre leurs anciennes croyances et leurs envies de quitter ces terres ravagées par la guilde des traîtres et des voleurs, les Seizons, la neige et le froid pour retrouver leur puissances d’autrefois en des terres plus propices.

Sally :

La Reine des Erynnies fit sa première apparition dans le désert de l'île du Sanctuaire alors que Tarphois semait la panique pour la seconde fois de l'Histoire et que d'étranges événements se produisaient. Cette créature ailée se montra très curieuse envers les humains mais aussi très surprenante. Elle n'avait d'autre rêve que de devenir la déesse des Océans. Pour cela elle combattit des monstres marins et défia même les dieux Ereziel et Leïra. Son premier projet fut d'ériger un immense et splendide temple en son honneur sur l'île de la Couronne où vivaient ses sœurs. Pour cela elle fit appel aux architectes humains les plus réputés : Keny, puis Leraikha. Cependant, dans sa grande naïveté, elle n'avait pas prévu que tous les humains n'acceptent pas de l'adorer alors qu'elle était là, présente à leurs côtés, tandis que les autres dieux les délaissaient. Certaines personnes adhéraient immédiatement à sa cause, d'autres encore la rejetaient farouchement, mais la plupart restait sceptique et attendait de voir ce qu'elle allait faire, si ses intentions étaient réellement louables. Après s'être renseignée, elle décida de capturer l'infâme Tarphois et de le livrer aux rois des quatre royaumes. Cette aide, plus que la bienvenue, lui valut la reconnaissance de nombreux sistearthiens. Mais les temps troublés l'obligèrent à stopper momentanément le chantier de son temple. Alors, pour protéger ses futurs fidèles, elle se battit avec ardeur contre le Démon et les chevaliers de l'Ordre Noir qui envahissaient Sanctuaire. La suite des événements est plus ou moins bien connue. Sally partit dans le Nouveau Monde ainsi que quelques humains tout comme l'avaient fait avant eux la plupart des peuples. L'île de la Couronne fut aussi sauvée du cataclysme et les rumeurs disent que l'apprentie déesse reconstruit chaque jour son temple qui ne cesse de s'effondrer.